lundi 12 juillet 2010

Bords de Marne sur un air de Tino Rossi

Comme ce lourd dimanche appelait la légèreté...

Léon dans son étui, une robe de lin bleu Matisse et moi sommes partis flâner sur les bords de Marne.

Quelques vélos miniatures avec le genre de personnes qui se pressent autour le dimanche, 5 ou 6 personnes un banc plus loin, des canards, des poissons en bancs eux aussi mais plus indifférents.

Les Filles de Lorient n'en étaient encore qu'à guetter au loin le retour des hommes quand j'ai deviné une présence derrière moi, quelques crépitements de bois sec. J'ai terminé tranquillement la chanson avant de me retourner.

Une dizaine de marches au-dessus de celle où j'étais assise, se tenait un vieux monsieur, élégant petit promeneur endimanché d'un énorme sourire de dentier et de lunettes aux verres sépia.

Il m'a chanté une valse qu'il attribuait à Tino Rossi, qui parlait de faubourgs et d'une rue des cœurs fidèles. Il ne se souvenait pas très bien des paroles, je les ai oubliées.

Mais pas ce drôle de moment.